Pour rappel.
- Le consensus sur la Rapamycine pour la longévité est de prendre 5-6mg/semaine pour reproduire les effets du jeûne en inhibant mTor.
- Bryan Johnson alternait 13mg et 6mg une semaine sur deux.
- On peut supposer quâil faisait des tests sanguins pour vĂ©rifier les dosages.
Alors câest quand mĂȘme Ă©tonnant. Et encore plus avec les Ă©tudes citĂ©es.
- La premiĂšre Ă©tude (2002) sur les lipides a 20 ans. Câest sur des patients ayant subi une transplantation, avec un dosage de 10mg/jour⊠(alors quâen transplantation câest gĂ©nĂ©ralement 1-2mg/jour)
- La deuxiĂšme (2012) sur la rĂ©sistance Ă lâinsuline explique quâil faut alterner les prises.
- La troisiÚme étude (2013) utilise encore des dosages élevés de 10mg/jour.
- Pour la quatriĂšme (2008), je nâai pas tout compris, mais câest des expĂ©rimentations in vitro et sur des rats avec des dosages Ă©levĂ©s. Et uniquement pendant 6 joursâŠ
- Il cite une cinquiĂšme Ă©tude qui vient de sortir sur les biomarqueurs de vieillissement Ă©pigĂ©nĂ©tique. Et qui est trĂšs controversĂ©e. Elle explique que la Rapamycine nâa aucun effet significatif sur le vieillissement⊠comme le sport, la restriction calorique et le rĂ©gime mĂ©diterranĂ©en.
Il nây a rien de neuf et c'est quand mĂȘme bizarre.
Toutes les Ă©tudes sont anciennes et traitent de la Rapamycine en tant quâimmunosuppresseur, Ă doses journaliĂšres trĂšs Ă©levĂ©es.
La derniÚre ne semble pas du tout crédible.
Dans cette vidĂ©o de Matt Kaeberlein (un des grands spĂ©cialistes de la Rapamycine), il dit que le raisonnement de Bryan Johnson est incohĂ©rent. Les effets secondaires mentionnĂ©s ne pouvant pas ĂȘtre directement attribuĂ©s Ă la Rapamycine, vu tous les traitements quâil prend. Et que la derniĂšre Ă©tude câest nâimporte quoi. Ils font plusieurs suppositions. Que cela pourrait faire suite Ă un article du new york times sur la Rapamycine (ou Bryan Johnson est citĂ©). Pour des intĂ©rĂȘts dâimage, ou politiques ou commerciaux. Ou que sa soi-disant Ă©quipe mĂ©dicale nâest pas forcĂ©ment au niveau. En passant, ils expliquent aussi que les chiffres de Bryan Johnson sur ses tests Ă©pigĂ©nĂ©tiques (qui lui donnent un Ăąge biologique souvent trĂšs infĂ©rieur Ă son Ăąge rĂ©el) sont trop consistants.
Alors que tous ces tests offrent de grandes variations de résultats.
Bryan Johnson affiche probablement les meilleurs résultats parmi tous ses tests...
On September 28th, I decided to stop rapamycin, ending almost 5 years of experimentation with this molecule for its longevity potential.
I have tested various rapamycin protocols including weekly (5, 6, and 10 mg dose schedules), biweekly (13 mg) and alternating weekly (6/13mg) to optimize rejuvenation and limit side effects.
Despite the immense potential from pre-clinical trials, my team and I came to the conclusion that the benefits of lifelong dosing of Rapamycin do not justify the hefty side-effects (intermittent skin/soft tissue infections, lipid abnormalities, glucose elevations, and increased resting heart rate). With no other underlying causes identified, we suspected Rapamycin, and since dosage adjustments had no effect, we decided to discontinue it entirely.
Preclinical and clinical research has indicated that prolonged rapamycin use can disrupt lipid metabolism and profiles [1], as well as induce insulin and glucose intolerance [2] as well as pancreatic Beta-cells toxicity [3]. Despite anecdotal evidence of rapamycin slowing down tumor growth, its effect in inhibiting natural killer cells [4] do raise concern for anti-cancer immune surveillance and cancer risk in the longer run.
Additionally, on October 27th, a new pre-print [5] indicated that Rapamycin was one of a handful of supposed longevity interventions to cause an increase/acceleration of aging in humans across 16 epigenetic aging clocks. This type of evaluation is the first of its kind, as most longevity interventions up to date have been tested against one or two aging clocks, leading to invisible biases and potential intended âcherry pickingâ of favorable clocks for the tested interventions.
Longevity research around these experimental compounds is constantly evolving, necessitating ongoing, close observation of the research and my biomarkers which my team and I do constantly.