Moins de partage ces dernières semaines : le temps manquait pour rédiger les analyses que je trouvais intéressantes (et je n'ai pas gardé les parties en mémoire... désolé).
En revanche, celle-ci, récente, illustre une partie des progrès faits cette année sur un thème où Dieu sait que j'ai vendangé des positions gagnantes par milliers (oui, j'ai des gènes du sud) : l'attaque de roque.
Je lève un sourcil lorsque mon adversaire fait grand roque tôt dans l'ouverture (image 1). Dans une précédente partie que j'avais arnaquée, j'avais négligé la force de Dame a5 dans une position similaire, et je frétille à l'idée de mériter ma victoire ce coup-ci (oui, je frétille, c'est comme ça).
L'adversaire aggrave sa position avec un développement de son fou de cases blanches en g2 (image 2), et malgré mes imprécisions, je sens que le moment est venu d'attaquer : mes pièces pointent vers son roi ; je décide de laisser le mien au centre et de profiter de ses pièces coincées dans le coin.
Et c'est là que je suis content de mes progrès : malgré une pression toujours plus forte sur son roque, j'ai senti qu'il était coincé, MAIS que je manquais de pièces à l'attaque. J'ai pris le temps de faire venir mon cavalier (!!) (image 3) pour décapsuler le roi adverse, là où avant je me serais précipité dans des échanges qui m'auraient fait perdre tout potentiel d'attaque.
Les puristes remarqueront qu'ensuite j'ai fait Ca3+ (? erreur) et non Cxb2 (! meilleur coup), mais je trouve l'ordi vache de noter ça comme une erreur pour 0.3 points d'éval en moins : je ne suis pas précis, ok, mais je ne dégrade pas tant que ça mon avantage (j'ai le droit d'être de mauvaise foi ?).
Mon adversaire ne réagit pas au mieux, la fin est anecdotique et l'abandon arrive vite. Mais je retiens la satisfaction de commencer à attaquer avec plus de maîtrise, en prenant mon temps, même si la finition manque de précision tactique. Mais ça, la tactique, ça reste un de mes gros axes de progrès...